CRIS DU CORPS

Sous un voile diaphane, un corps se dessine,

Giacometti sculpté, une ombre féminine.

Des formes éthérées, un long cou qui s’élance,

Vers un ciel lointain, une fragile errance.

Le voile, tel un suaire, enveloppe et tourmente,

Des courbes brisées, une âme qui se lamente.

Des membres étirés, une silhouette frêle,

Un cri silencieux, une beauté cruelle.